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| http://www.sante-environnement/Le-Plan-national-nutrition-et-sante-pour-la-belgique |
Adopté en 2005, le PNNS-B entend augmenter le niveau de santé de la population belge.
L’espérance de vie de la population belge croît grâce aux progrès des soins médicaux et à l’amélioration générale des conditions de vie.
Certaines évolutions liées à notre mode de vie sont, néanmoins, propices à l’adoption d’habitudes alimentaires nuisibles et à la diminution de l’activité physique. Ces facteurs de risques provoquent, à leur tour, une augmentation des cas de surcharge pondérale, d’obésité et d’un certain nombre d’affections chroniques liées sans, pour autant, que la population n’en soit consciente.
Le PNNS-B se fonde, à cet effet, sur les initiatives internationales existantes au niveau de l’Union européenne et de l’Organisation Mondiale de la Santé, en particulier sur la stratégie globale de
l’OMS en matière d’alimentation, d’activité physique et de santé.
Comme tout plan, son succès dépend de l’implication de nombreux acteurs y compris les diverses autorités politiques de la santé, de l’économie, de l’agriculture, d’enseignement, de sport, de la mobilité, ... qui de près ou de loin y vont de leur responsabilité.
Et en particulier ici, l’enchevêtrement des compétences tant techniques que politiques qui caractérise le paysage institutionnel belge, impose une coordination politique à l’appui de la coordination scientifique nécessaire à l’exécution du PNNS-B.
Le PNNS-B a identifié sept axes stratégiques :
1. Information et communication
2. Mesures pour le développement d’un environnement favorisant
l’adoption de bonnes habitudes alimentaires et l’exercice d’une
activité physique au sein de la population et chez les jeunes, en
particulier
3. Engagement des acteurs du secteur privé.
4. Mesures pour groupes spécifiques (nourrissons et jeunes enfants, adolescents, femmes enceintes et allaitantes, personnes âgées).
5. Prévention et approche de la dénutrition (dans les hôpitaux, les maisons de repos et au niveau des soins à domicile).
6. Evaluation de l’apport alimentaire de la population.
7. La recherche scientifique relative à l’alimentation et au
comportement alimentaire.