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Facteurs de risque du cancer du sein
par Véronique Paternostre - 14 mai 2008

Résoudre le puzzle des causes encore inconnues

L’incidence élevée de la maladie dans les pays européens développés, ainsi que l’augmentation importante du nombre de nouveaux cas dans les pays d’Europe de l’Est à croissance rapide, est une source de préoccupation.

Ce taux de croissance apparait si rapide qu’il ne peut pas être principalement attribué à des facteurs héréditaires. Un élément de réponse doit résider dans notre environnement et/ou dans la manière dont nous
vivons aujourd’hui.

HEAL (Health & Environment Alliance) et CHEM Trust ont publié en avril 2008 leur nouveau rapport scientifique « Facteurs qui influencent le risque de cancer du sein - Facteurs établis et émergents ».

Ce rapport a pour but de mettre en évidence :

- les facteurs de risque établis du cancer du sein,

- la réflexion actuelle concernant l’implication de l’exposition à certains produits chimiques dans le cancer du sein, en particulier les préoccupations relatives aux produits chimiques de synthèse qui imitent les hormones sexuelles femelles (oestrogènes).

Les médecins et les scientifiques sont largement d’accord sur les facteurs qui peuvent influencer les possibilités qu’une femme a de développer un cancer du sein, à savoir l’âge, le poids, le nombre d’enfants et le fait de porter certains gènes appelés « gènes du cancer du sein ». Ces facteurs sont appelés « facteurs de risque établis ».

Toutefois, tous ces facteurs ainsi que d’autres facteurs de risque établis ne peuvent expliquer qu’à peu près la moitié des cas de cancer du sein ; pour le reste, les scientifiques et les médecins ne sont pas encore certains de leurs causes. L’un des facteurs de risque supplémentaires suggéré pour le cancer du sein est l’environnement, c’est-à-dire le monde qui nous entoure.

Pour télécharger en français le rapport complet et vulgarisé (enrichi d’une belle bibliographie !).

Pour en savoir plus (en anglais seulement) : les résultats de l’étude de base du professeur Andreas Kortenkamp, du Centre de Toxicoligie de l’Ecole de Pharmacie de l’Université de Londres. "Breast cancer and exposure to hormonally active chemicals : an appraisal of scientific evidence"