Dans le cadre de la première journée contre le bruit, ce 25 septembre 2008, la Fédération Inter-environnement Wallonie a organisé une journée d’étude.
Voici le résumé de l’intervention de Monsieur Jean-Pierre LANNOY, Cellule BRUIT de la Direction Générale des Ressources Naturelles et de l’Environnement.

Un son est dû à une vibration des particules d’air. Lorsque ce son est indésirable, il devient un bruit.
La vibration des particules d’air entraîne une variation de sa pression, laquelle se propage. C’est la pression acoustique.
Le niveau de pression acoustique, exprimé en décibels, constitue une échelle commode de description des différents bruits, qui d’ailleurs correspond bien à nos sensations subjectives.
Notre sensibilité variable aux sons de différentes fréquences est prise en compte par la pondération A. Le niveau continu équivalent décrit en un seul paramètre l’évolution du niveau sonore, variable, en un point, durant une période de temps.
Le paramètre Lden globalise la gêne potentielle pour l’ensemble des situations jour, soir, nuit.

La directive européenne 2002/49/CE relative à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement a pour objectif de prévenir et réduire l’exposition au bruit. Elle impose aux Etats membres une évaluation de l’exposition au bruit de la population par la réalisation de cartographies acoustiques. Les priorités sont les grands axes routiers et ferroviaires, les grands aéroports et les grandes agglomérations.
Des plans d’actions doivent être établis ensuite de manière à protéger les zones calmes et réduire les bruits excessifs. Ces données sont réactualisées tous les 5 ans. Des indicateurs et méthodes harmonisés, ainsi qu’une publication des informations, permettront des comparaisons à l’échelle européenne et une participation du public.