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Réseaux de téléphonie mobile : la stratégie de la Région bruxelloise mise en cause - Santé Environnement
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Vie active - GSM - ondes électromagnétiques - Comprendre
Réseaux de téléphonie mobile : la stratégie de la Région bruxelloise mise en cause
- 28 octobre 2010

Le bourgmestre de la commune d’Auderghem a récemment soulevé une série de questions sur la manière dont la Région bruxelloise fait respecter sa norme d’émissions des antennes.
En comparant les résultats des mesures effectuées sur les antennes de téléphonie mobile placées sur le territoire de sa commune, Didier Gosuin a constaté une différence importante entre les résultats enregistrés avant l’application de la nouvelle norme et ceux relevés après la mise en place du nouveau système de contrôle. Là où la commune et l’Institut Belge des Postes et Télécommunications (IBPT, organisme compétent avant l’entrée en vigueur de la norme régionale) mesuraient des taux dépassant largement la norme bruxelloise de 3 Volt par mètre (3,2V/m, 4,8V/m, jusqu’à 9,6V/m !), l’IBGE mesure aujourd’hui des niveaux de 0,2V/m ou 0,4V/m.
Selon la Région, ces différences de mesures s’expliquent par le fait que la méthode de calcul a changé depuis la dernière législature.
Dans un communiqué de presse sorti le 19 octobre dernier, le Collectif Dé-Mobilisation, qualifiait cette affirmation de malhonnête vis-à-vis du travail réalisé par le Parlement Bruxellois : « En effet, l’ordonnance bruxelloise en matière de niveau de radiation d’ondes non-ionisantes, est née d’un consensus réalisé au sein du Parlement, dont les discussions se basaient sur le mode de calcul utilisé par l’IBPT. Bien entendu si, comme dans d’autres régions du monde, les mesures sont prises durant 24h, puis ensuite exprimées en moyenne, les pics d’émission des heures de journée sont totalement atténués et noyés lors du calcul. Le chiffre obtenu n’exprime donc nullement à quels niveaux de radiation est soumise la population ».
Le Collectif rappelle également que la norme de 3V/m n’apporte aucune solution aux personnes qui souffrent de l’exposition à ces rayonnements à des niveaux bien plus bas.
Enfin, il déplore que les autres technologies sans fil ne soient pas concernées par la norme bruxelloise récemment entrée en vigueur : « Cette norme ne tient en effet nullement compte des téléphones DECT et des bornes WI-FI, qui se multiplient de jour en jour dans les espaces publics (bibliothèques, universités, hôpitaux...) et privés (lieux de travail, logements), dont les rayonnements se cumulent avec ceux de la téléphonie mobile GSM... »

Lire l’entièreté du communiqué de presse.